Cette semaine, personne n'a pu passer à côté de la disparition d'Elizabeth Taylor, star holywoodienne flamboyante aux yeux d'émeraudes. Je la revoie, Cléopâtre , féline sur le toît brûlant... Richard Burton savait quel genre de femelle c'était. Mariée 8 fois, avec 7 hommes différents, elle évoquait pour moi le doux souvenir du grand cinéma américain.Les images, claires obscures, parfaitements maîtrisées par le maître Joseph L. Mankiewicz (réalisateur du Limier) adaptant la pièce de Tennessee Williams : Suddenly, last summer. La jeune femme au visage nacré, grand sourire framboise, merveilleux regard bleu azur, n'était plus à l'image depuis bien longtemps. En raison d'une santé précaire, la belle s'était retirée et, à jamais, serait figée dans une époque. Ne voulant la voir vieillir, GEANTE LIZ, du haut de ses 79 années, garderait toujours pour moi le visage de cette poupée si charismatique...
Et la grande chanteuse soul Loleatta Holloway, elle aussi, s'en est allée. Elle n'avait que 61 ans, et pourtant des heures innombrables de dance floor dans les pattes. Elle fut certainement une des voix les plus puissantes, charismatique et symbolique des années 70. Mais, avant de faire trémousser le Studio 54 et d'être un des symboles de la révolution sexuelle, elle fit ses preuves dans les églises de son Chicago natal, où elle y chantait les gospels dirigés par sa mère. Nourrie à la Soul music et aux standards de la Mowtown, elle se lance, très jeune, dans une carrière de chanteuse et signe chez Aware Records au début des années 70. Seulement deux disques, mais ce qu'il y a certainement de plus pûr dans toute sa carrière. Un son qui n'existait nul par ailleurs.
Sur une lancée effrénée, elle enregistre six albums studios aux sonorités nouvelles, entre 1973 et 1980. En 1976, elle signe avec le label Gold Mind et bat des records de vente, entre autre grâce à la fraicheur du single Dreaming, qui lança très rapidement sa carière de chanteuse populaire. Epaulée par le producteur Floyd Smith, qui deviendra, quelques années plus tard, son mari, Loleatta se lance dans un registre post-soul, disco et explose litteralement de sa voix puissante aux accents félins. Sa reprise de Rainbow 71, tube de Curtis Mayfield, est le point de départ d'une carrière aux identités black & soul. A la fin des années 70, elle signe avec le label culte SALSOUL et prend tout son envol. Love Sensation, un de ses plus gros tubes, la propulse au sommet d'une musique disco qui la sacrera reine, avant même l'arrivée de Donna Summer. Ce single fera la tournée de toutes les boites de nuits et sera, quelques années plus tard samplé par le groupe anglais Black Box qui prendra la tête du box-office. Adulée par le monde de la nuit, celui des clubs branchés de la fin des 70's, sa voix, mêlée aux mélodies du Salsoul Orchestra ou de Don Hartman, la porta sur une vague populaire et insouciante.
Si elle sombra dans l'oubli lors de l'arrivée du compact disque, Loleatta Holloway fut remise au goût du jour, au début des années 90, par la house music et le hip-hop, qui la samplèrent tout azimut. De Mark & the Funky Bunch à Blackbox, en passant par KRS-One, Paperclip People... et tant d'autres s'étant allègrement servis dans le répertoire de cette voix de chatte noire ébouriffée.
Pourquoi JASS ?
Pourquoi JASS ?
Le JAZZ a dans les veines du sang africain, c'est certain - jaja signifie "danser", jasi "être excité"- ; mais peut-être aussi une racine enfouie, d'origine indonésienne -"jaiza" faisant écho aux sons des percussions. En français dirions-nous : "cela va faire jaser", parler ? Le 2 avril 1912, le Los Angeles Time évoque la jazz ball irrécupérable du lanceur Ben Henderson. Dérivé de l'argot, le mot jizz, renvoie à l'énergie, au courage et à la vigueur sexuelle. Le jasz a également l'odeur entêtante du JASMin, des parfumeries françaises de New-Orleans. A moins que l'étymologie du mot ne vienne de JASper, danseur esclave des années 1820, d'une plantation louisianaise ? Ou JASbo Brown, musicien itinérant et joueur de blues avant-gardiste de la fin du XIXe siècle ? Musique interdite, jouée dans les bordels, ce langage d'origine black american établit le lien indivisible entre le corps et l'esprit. Par la perpétuelle énergie de son discours, il puise dans l'Instant la force d'enrichir son long parcours, toujours bien vivant. J-ASS donne la fièvre et guérit ! Essayez-voir.
Le JAZZ a dans les veines du sang africain, c'est certain - jaja signifie "danser", jasi "être excité"- ; mais peut-être aussi une racine enfouie, d'origine indonésienne -"jaiza" faisant écho aux sons des percussions. En français dirions-nous : "cela va faire jaser", parler ? Le 2 avril 1912, le Los Angeles Time évoque la jazz ball irrécupérable du lanceur Ben Henderson. Dérivé de l'argot, le mot jizz, renvoie à l'énergie, au courage et à la vigueur sexuelle. Le jasz a également l'odeur entêtante du JASMin, des parfumeries françaises de New-Orleans. A moins que l'étymologie du mot ne vienne de JASper, danseur esclave des années 1820, d'une plantation louisianaise ? Ou JASbo Brown, musicien itinérant et joueur de blues avant-gardiste de la fin du XIXe siècle ? Musique interdite, jouée dans les bordels, ce langage d'origine black american établit le lien indivisible entre le corps et l'esprit. Par la perpétuelle énergie de son discours, il puise dans l'Instant la force d'enrichir son long parcours, toujours bien vivant. J-ASS donne la fièvre et guérit ! Essayez-voir.
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