Pourquoi JASS ?
Pourquoi JASS ?
Le JAZZ a dans les veines du sang africain, c'est certain - jaja signifie "danser", jasi "être excité"- ; mais peut-être aussi une racine enfouie, d'origine indonésienne -"jaiza" faisant écho aux sons des percussions. En français dirions-nous : "cela va faire jaser", parler ? Le 2 avril 1912, le Los Angeles Time évoque la jazz ball irrécupérable du lanceur Ben Henderson. Dérivé de l'argot, le mot jizz, renvoie à l'énergie, au courage et à la vigueur sexuelle. Le jasz a également l'odeur entêtante du JASMin, des parfumeries françaises de New-Orleans. A moins que l'étymologie du mot ne vienne de JASper, danseur esclave des années 1820, d'une plantation louisianaise ? Ou JASbo Brown, musicien itinérant et joueur de blues avant-gardiste de la fin du XIXe siècle ? Musique interdite, jouée dans les bordels, ce langage d'origine black american établit le lien indivisible entre le corps et l'esprit. Par la perpétuelle énergie de son discours, il puise dans l'Instant la force d'enrichir son long parcours, toujours bien vivant. J-ASS donne la fièvre et guérit ! Essayez-voir.
Le JAZZ a dans les veines du sang africain, c'est certain - jaja signifie "danser", jasi "être excité"- ; mais peut-être aussi une racine enfouie, d'origine indonésienne -"jaiza" faisant écho aux sons des percussions. En français dirions-nous : "cela va faire jaser", parler ? Le 2 avril 1912, le Los Angeles Time évoque la jazz ball irrécupérable du lanceur Ben Henderson. Dérivé de l'argot, le mot jizz, renvoie à l'énergie, au courage et à la vigueur sexuelle. Le jasz a également l'odeur entêtante du JASMin, des parfumeries françaises de New-Orleans. A moins que l'étymologie du mot ne vienne de JASper, danseur esclave des années 1820, d'une plantation louisianaise ? Ou JASbo Brown, musicien itinérant et joueur de blues avant-gardiste de la fin du XIXe siècle ? Musique interdite, jouée dans les bordels, ce langage d'origine black american établit le lien indivisible entre le corps et l'esprit. Par la perpétuelle énergie de son discours, il puise dans l'Instant la force d'enrichir son long parcours, toujours bien vivant. J-ASS donne la fièvre et guérit ! Essayez-voir.
mercredi 2 mars 2011
En direct de la Maison Blanche – devant le petit écran, soit !
Ce mercredi 2 mars, nous avons pu suivre la cérémonie de remise de la National Medal of Art. Cette distinction, créé en 1983, est la plus haute récompense américaine pour honorer l’art, ses artistes et ses mécènes. Chaque année, les récipiendaires sont sélectionnés par le National Endowment for the Arts (NEA), et la médaille leur est solennellement remise par le président des États-Unis. La pièce sculptée par Robert Graham a été attribuée à dix artistes cette année, tous récompensés par le président Barack Obama pour l’ensemble de leurs carrières. Nous retrouvons au tableau d’honneur le poète Donald Hall, l’écrivain Harper Lee, le sculpteur Mark di Suevero et Robert Brustein, critique et auteur de théâtre ; mais aussi le poète Donald Hall, et la célèbre actrice Meryl Streep. Concernant la musique, le pianiste Van Cliburn et le chanteur folk James Taylor ont été récompensés, ainsi que Sonny Rollins et Quincy Jones.
Un des derniers « géants » de la scène jazz, malicieuse barbe blanche, Sonny Colossus Rollins, est honoré pour ses 65 années de pratique du saxophone… pour l’orientation et l’importance de son style musical, sa sensibilité mélodique, pour la poésie incarnée dans sa grosse voix de métal, et la profondeur de ses compositions et de ses solos, aujourd’hui considérés comme des références dans l’histoire de la musique de ces 50 dernières années.
Avant la cérémonie il déclarait : « Je suis très heureux que le jazz - le plus beau cadeau de l'Amérique à la musique - soit ainsi reconnu à travers cet honneur que j'accepte volontiers au nom de tous les dieux de notre musique ». Barack Obama a déclaré qu'il avait encore chez lui des pièces rares du saxophoniste, en vinyles évidemment, et que ça l'avait beaucoup inspiré lorsqu'il a traversé des moments difficiles ou lorsqu'il a été amené à prendre des risques qu'il n'aurait pas pris autrement...
On annonce pour l'automne 2011 le deuxième volume de ses Road Shows (le premier est paru en 2008) sur lequel il travaille en ce moment. Y figureront notamment des extraits du Beacon concert donné à New York à l'occasion de ses 80 ans.
Comme Sonny, c’est par la porte du jazz que Quincy Delight Jones se fit découvrir,dès ses 18 ans, il intègre, en tant que trompettiste, le Lionel Hampton Orchestra. Très rapidement ce furent ses incroyables talents de chef d’orchestre (dès 1956) et d’arrangeur qui annoncèrent l’orientation artistique d’un des plus grands producteur de musique américaine. Applaudis longuement, l'inventeur des musiques hybrides réussit tout au long de sa carrière à se renouveler dans son travail en combinant jazz et hip-hop, soul et pop, musique afro ou brésilienne et musique classique européenne. Quincy Jones a été félicité par le président américain pour avoir mis de "l'ambiance" dans la culture américaine.
Tout deux sont surtout des acteurs essentiels dans l’avènement des musiques noires aux Etats-Unis. Ils ont permis à la musique moderne de prendre de nouveaux visages, des identités aux sangs métissés. Leur contribution incroyable à l’évolution de l’art aux Etats-Unis et à travers le monde vient d'être célébrée !
Les précédents lauréats venus du jazz ont été Ella Fitzgerald (1987), Billy Taylor (1992), Cab Calloway (1993), Dave Brubeck (1994), Lionel Hampton (1996), Betty Carter (1997), Benny Carter (2000), Paquito D'Rivera (2005), Wynton Marsalis (2005) et Hank Jones (2008).
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